
L’ARCHITECTURE PÉDAGOGIQUE ET DES MODALITÉS OPÉRATIONNELLES AU CENTRE D’UN ATELIER
Le Vice-président de l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), Prof. Kouamé Fernand, a procédé ce mardi 30 septembre 2025, à l’ouverture de l’Atelier de validation de l’architecture pédagogique et des modalités opérationnelles de la formation diplômante et des certifications du Master Pro « Calcul Haute Performance et intelligence artificielle-HPC-IA ».
Une cérémonie qui s’est déroulée en présence de Prof. Koné Tiémoman, Président de l’UVCI et des chefs d’entreprises.
Prévu pour durer 48 heures, cet atelier vise à structurer et planifier de manière opérationnelle, le déploiement de l’ensemble des offres de formation offertes par le Projet Master professionnel en Calcul Haute Performance et intelligence artificielle (HPC-IA), en assurant la cohérence pédagogique, technique, organisationnelle et partenariale du programme.
Ainsi, ces deux jours d’échanges de réflexions permettront de valider l’architecture pédagogique du programme, de définir les modalités opérationnelles de mise en œuvre et de concevoir les dispositifs de suivi et d’évaluation du Master professionnel.
« C’est une étape décisive de l'opérationnalisation du master. C'est un master qui est porté par la Côte d'Ivoire », a confié Prof. Kouamé Fernand, ajoutant qu’un travail sera fait plus tard pour que le master ait la «co-diplomation souhaitée au départ », soit avec un partenaire français ou canadien.
Aussi a-t-il fait savoir, que ce master a l'avantage d'associer le monde professionnel. « Nous voulons que le monde professionnel soit associé à ce master et participe activement. On réfléchit à un mode dual. C'est une formation qui se fait à l'université et en entreprise. Ce n'est pas simplement une alternance à l'effet instable, mais on veut que les entreprises puissent s'impliquer davantage », a laissé entendre le Vice-président de l’UVCI.
Dans cette veine, il a levé un coin du voile sur le rôle que doivent jouer les entreprises, dans le cadre de ce master. Selon lui, les entreprises participeront en donnant des cours, en recevant des stagiaires. « Notre modèle le permet facilement. Le modèle est flexible parce que nous avons la possibilité de suivre la formation à distance. Et la flexibilité permet donc de rester en entreprise et de pouvoir se former », a-t-il poursuivi.
En outre, il fait savoir que les contraintes des entreprises ont été prises en compte. En effet, certaines entreprises n'ont pas besoin de faire deux ans de formation. « Nous avons réfléchi donc à un modèle qui permet de découper les modules de formation en certificats, qui sont des certificats sur mesure et correspondant au contenu déployé dans le master. (…) Lorsqu'ils auront capitalisé l'ensemble des certificats, ils pourront maintenant s'inscrire dans la formation diplômante et obtenir le master », a-t-il expliqué. Et Prof. Kouamé d’ajouter : « C'est un master qui a une architecture qui permet de former au diplôme, d'avoir la formation diplômante ».
Quant à Arona Diedhiou, Conseiller technique du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il a confié que ce master n’est pas un simple projet académique. Selon lui, il répond à la volonté d’accélérer la souveraineté technologique. « Ce master est structurant car il s’agit de former des experts hautement qualifiés, de renforcer l’innovation et la place de la Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué, avant de conclure en ces termes : « Cet est donc une étape déterminante. La validation de l’architecture pédagogique du master est essentielle pour garantir la qualité et la pertinence de la formation et assurer son alignement dans les standards internationaux et les besoins du marché international ».